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Les traitements comptables associés aux créances et dettes en devises doivent être réalisés suivant des règlements précis. Pour ce faire, il faut mettre au point toutes les règles qui encadrent ce genre d’opération. L’essentiel à découvrir dans cet article !
Démarches à mener pour les acquisitions et cessions en monnaies étrangères
La comptabilisation des achats et des ventes en devise est encadrée par l’utilisation de l’un des taux de change suivants :
- Le taux en vigueur lors de la conclusion de la facture
- Le taux en vigueur du moment surtout du mois de l’enregistrement comptable de la facture
- Le taux en vigueur lié au jour de l’approbation de la commande
- Et le taux en vigueur envisagé ayant servi de base aux marchés
Il se pourrait également qu’un acompte ou une avance ait été reçu ou versé au préalable, ce qui conduit à un autre processus de saisie en comptabilité à Ixelles, Saint-Gilles et à Bruxelles.
Formalités à respecter pour traiter les acomptes et avances en monnaie étrangère
Les acomptes et avances en devise, qu’ils soient versés ou reçus par la société, doivent être saisis au cours de la journée du versement. En effet, la réception ou le paiement de l’acompte mettra en terme au risque de change sur la somme en question. En général, le comptable procède à l’écriture comptable de l’achat ou de la vente quand l’opération se déroule postérieurement au règlement des acomptes.
Il convient donc d’adopter un dispositif particulier pour pouvoir enregistrer l’achat ou la vente en monnaie étrangère. En matière de comptabilité à Ixelles, il faut tenir compte de la partie qui correspond à l’acompte ou à l’avance et est déjà comptabilisé durant le jour du paiement. Il faut également considérer spécialement la partie non soldée mais qui est déjà saisie au cours retenu.
Ce qu’il faut respecter au moment de l’achèvement de l’exercice
À la fin de l’exercice comptable, la société qui effectue des opérations de ventes ou d’achats en monnaie étrangères peut posséder des dettes et/ou des créances en devises non soldées. Dans ce cas, elle est amenée à convertir les dettes et créances en monnaie nationale en se servant du dernier cours de change. Aussi, elle doit constater les intervalles de conversion qui ont existé sur les créances. Le comptable chargé de cette mission doit constater ces écarts lors de l’enregistrement comptable.
En comptabilité, ces écartements de conversion peuvent présenter un gain ou une perte de change. Dans le premier cas, le comptable remplit le compte débiteur sur l’augmentation des créances (compte 4771). Dans le cas inverse, il débite le compte 4761 associé à la diminution des créances.
Les distances de conversion constatées sur les dettes doivent être enregistrées dans le numéro de compte 4772 si la structure est sortie gagnante sur l’écartement de conversion. Pourtant, si une perte a été saisie, le compte 4762 sur l’augmentation des dettes est à considérer.
Les gains n’affectent pas sur le bénéfice réalisé par la société, ce qui n’est pas du tout le cas pour les pertes. Ces dernières font toujours l’objet d’une provision qu’il faut comptabiliser.