Cette information, transmise par Mike Adams sur son site Naturalnews, n’étonnera pas ceux qui ont pris conscience depuis longtemps des dangers du nucléaire… mais même le sachant, cela n’empêche pas d’être attristés de constatations comme celle-ci.
Voici donc la traduction de l’article en question :
Plus de 5.000 pots de confiture Bio de myrtilles sauvages, faite en Italie ont été interceptés et récupérés par le Tokyo Metropolitan Government au Japon après que de nombreux lots de cette tartinade de fruits aient été testés positifs pour des niveaux inaceptables de cesium-137 radioactif. Selon la source médiatique japonaise Shukan Asahi, les myrtilles utilisées dans la confiture de la marque Fiordifrutta, fabriquée en Bulgarie, étaient affectées par une radiation ne venant pas d’un incident nucléaire récent comme Fukushima mais plutôt du désastre nucléaire de Chernobyl arrivé en 1986.
Cette révélation choquante a été faite lorsque des responsables officiels ont commencé à pister la source du fruit contaminé, qui a été testé jusqu’à 164 becquerels (Bq) par kilogramme (kg) de cesium-137, selon le rapport. Situés à quelques 1.300 kilomètres, les champs où les myrtilles contaminées ont poussé ont été touchés avec la radiation résiduelle d’un accident qui s’est passé il y a 30 ans, illustrant les effets perturbateurs à long terme des désastres nucléaires.
Produit populaire à Tokyo, la confiture Fiordifrutta est par ailleurs un produit alimentaire de haute qualité qui ne contient aucun sucre transformé, est labellisée Biologique et indique le label de pureté « Sans OGM ». Elle est aussi couramment classée comme une des plus goûteuses confitures testées sur le marché et semble faire partie des produits qu’on peut s’attendre à trouver sur les rayons d’un magasin alimentaire de qualité. Tout ceci rend encore plus perturbante cette information selon laquelle le contenu de cette confiture est pollué avec un poison invisible qui est susceptible de devenir encore plus courant comme résultat de Fukushima.
« La réalité est que cette pollution provoquée par l’accident nucléaire de Chernobyl il a 27 ans est toujours sur nos têtes » conclut une rapide traduction du rapport de Shukan Asahi.
Très peu d’aliments importés sont testés pour la radiation, par conséquent les taux de contamination pourraient être beaucoup plus élevés.
L’article admet que seulement une minuscule fraction, moins de 10 pour cent, de la nourriture importée dans le pays est testée pour la radiation. Ce qui signifie qu’il pourrait y avoir beaucoup plus de produits touchés, que seulement la confiture, et consommés inocemment par des millions de personnes. Et comme des pays comme les USA et plusieurs pays d’Europe ont abaissé les normes de la radiation pour les aliments, ceci est encore plus possible pour le Japon.
« La limite aux USA est de 1.200 bq/kg et la limite européenne est de 600 bq/kg, par conséquent le produit ne risque pas d’être éliminé aux USA » écrit Mead Rose pour WhatIsRadiation.com, notant que les niveaux de radiation détectés dans la confiture Fiordifrutta étaient très au-dessous de ces limites.
Pourtant, certains insistent sur le fait que les niveaux de radiation détectés peuvent difficilement être un problème. Un commentateur anonyme parie 2 euros sur le rapport de Shukan Asahi, clamant qu’on devrait consommer 450 Kg de confiture*, ou environ 1.800 pots, pour recevoir une dose de radiation équivalent à 1 millisievert (mSv), qui est considérée comme le niveau public d’exposition maximale acceptable pour une année.
* le problème risque de venir du fait qu’il n’y a pas que la confiture qui est irradiée… mais beaucoup d’autres aliments. Alors qu’en est-il de l’effet cumulatif ? Un aliment (dont les taux d’irradiation sont effectivement faibles pour être réellement nocifs) ajouté à des dizaines d’autres aliments (aux taux d’irradiation également faibles) : cette accumulation de taux faibles ne finira-t-elle pas par faire un total élevé et nocif ?
« Le fait est que la contamination vient de la catastrophe de 1986 de Chernobyl », ajoute Rose. « Pour les gens qui sont attentifs, cela illustre la nature croissante des problèmes sur le site de Fukushima Daiichi, qui promet de contaminer le bassin complet du Pacifique bien au-delà des 7 prochaines années. »
La rapport original de Shukan Asahi en japonais peut être vu ici : http://dot.asahi.com
Sources :
http://whatisradiation.com
http://dot.asahi.com
http://science.naturalnews.com
CONCLUSION : Puisqu’on ne peut pas échapper à cette pollution, il ne nous reste plus qu’à essayer de nous en protéger, autant que faire se peut, en consommant beaucoup de « chlorophylle » dont l’une des qualités majeures est justement de protéger des radiations.
Donc : A vos verdures fraiches * (en feuilles, en jus ou en smoothies) et à vos poudres vertes (chlorophylle, chlorella, Algue Klamath, mélanges divers…) que vous pouvez ajouter dans vos jus, dans vos smoothies, dans vos soupes et sauces crues –ou au dernier moment dans celles qui sont cuites-, dans vos pâtés végétaux crus, etc…) ! * qui seront d’ailleurs peut-être elles aussi « irradiées » (!!!) mais il faut bien essayer de survivre du mieux possible en choisissant le moindre mal…